Le Paradoxornis à sourcils noirs (Chleuasicus atrosuperciliaris) est un oiseau qui appartient à la famille des « Sylviidés ».
Il est originaire de l'Asie du Sud-Est, du nord du sous-continent indien jusqu'au sud de la Chine en passant par le Myanmar, le nord du Laos et le Viêt Nam.
Il fréquente les forêts de bambous ou les boisements composés d'arbres à larges feuilles permanentes.
On le trouve aussi à la lisière des forêts. Localement, on peut l’observer dans les fourrés de roseaux, dans les zones herbeuses qui longent les rivières, dans les roselières et dans les herbes à éléphant. Sur l'ensemble de son aire de distribution, le Paradoxornis à sourcils noirs vit entre 500 et 2000 mètres d'altitude, mais localement il peut descendre jusqu'à 200 mètres dans le nord-est de l'Inde.
Le Paradoxornis à sourcils noirs vit en couple ou en petite bande de 4 à 6 individus. Il s'associe souvent avec d'autres espèces, notamment des « actinodures à collier » du genre « Gampsorhynchus » au sein de vols qui font des effets de vague. Le Paradoxornis à sourcils noirs escalade les petites brindilles et les branches et il se penche souvent la tête à l'envers.
Cet oiseau est supposé être strictement sédentaire. Néanmoins, il est très dépendant des massifs de bambous et il semble très affecté par le dépérissement temporaire de cette plante.
Le Paradoxornis à sourcils noirs se nourrit d'insectes, surtout de petits coléoptères. Il ingurgite aussi des graines comme le millet et le riz ainsi que des baies.
D'après le « Handbook des oiseaux du Monde », cette espèce n'est pas globalement menacée. Elle est cependant plutôt rare sur l'ensemble de son aire de distribution.
La Mésange bicolore (Baeolophus Bicolor) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des « Paridae ».
Son dos et sa huppe, qui la caractérise, sont gris, son ventre et sa face blancs, le dessus de sa tête gris, son front noir et ses flancs rouilles.
Elle possède aussi un bec court et assez épais.
Elle vit dans les forêts ainsi que les jardins, les parcs et les zones arbustives de l'est des États-Unis.
La Mésange bicolore est présente aussi dans le sud du Canada dans la région des Grands Lacs. Elle réside toute l'année dans le domaine des Grandes Plaines, du golfe du Mexique et du bord de l'océan Atlantique.
La Mésange bicolore fourrage activement dans les branches, parfois sur le sol, se nourrissant principalement d’invertébrés, d’insectes (chenilles, scarabées, guêpes, fourmis, abeilles), d’araignées et d’escargots. En hiver, elle consomme aussi des baies, des fruits, des glands, des noisettes, des semences, de la graisse et du pain qu’elle trouve dans les mangeoires. Elle avale régulièrement de la neige si l’eau n’est pas disponible pour s’abreuver.
C’est un oiseau connu pour sa sociabilité. La mésange bicolore est curieuse de connaître les humains et peut parfois venir sur les rebords des fenêtres des maisons pour voir ce qui se passe à l'intérieur. Elle fut longtemps une source d’inspiration pour les studios Walt Disney et on la retrouve dans de nombreux dessins animés.
Elle niche dans les trous d'arbres, les cavités naturelles. Elle fait son nid avec des matériaux doux, n’hésitant pas à arracher des poils à des animaux vivants, comme un chien, pour améliorer le confort de son habitat. Parfois, un oiseau né l'année précédente reste avec ses parents pour les aider à élever les jeunes de la nouvelle couvée.
La mésange bicolore a des prédateurs, tels que les faucons, les hiboux et les chats. Mais sa population est largement répandue et abondante. À ce jour, elle continue d’étendre son habitat vers le nord.
A première vue, le Coucou Foliotocol paraît entièrement bicolore, vert sur la tête et le dessus, jaune sur le dessous du corps. Toutefois, si on accorde un peu plus d'attention, on peut remarquer d'importantes nuances dans les parties supérieures : les couvertures alaires sont d'un vert étincelant avec des reflets dorés tandis que le dos et les scapulaires présentent un vert-émeraude plus sombre, avec le centre noir des plumes produisant un très fort aspect écailleux. La gorge et la poitrine ont la même teinte que le dos, mais la tête affiche un vert plus sombre qui peut paraître presque noir sous certains angles de lumière ou selon l'attitude de l'oiseau lorsqu'il hérisse les plumes de son capuchon.
Le coucou foliotocol est originaire du continent africain, au sud du Sahara. Son aire de distribution s'étend du sud de la Gambie et du Sénégal jusqu'au Soudan et au nord de l'Ethiopie. Elle descend vers le sud jusqu'à l'Angola et l'est de l'Afrique du Sud. Elle occupe également le golfe de Guinée et les petites îles qui s'y rattachent. Il occupe toutes sortes d'habitats boisés : les forêts, les savanes arborées, les parcelles en cours de régénération, les fourrés, les grands arbres qui produisent de l'ombre. Le coucou foliotocol passe souvent inaperçu et, la plupart du temps, il n'est repéré que grâce à ses cris. En Afrique Tropicale forestière, sur le continent, c'est surtout un oiseau de la canopée, alors que dans les îles, comme à Sao Tomé, il paraît descendre à plus faible hauteur dans la végétation.
Le coucou foliotocol se reproduit pendant la saison humide. Au Kenya, il pond pendant les périodes de longues pluies, ce qui coïncide généralement avec la saison de nidification des hôtes, alors qu'au Gabon, il dépose ses œufs entre mars et octobre. Le coucou foliotocol est un nicheur parasite. Il choisit en priorité un nid de petits oiseaux chanteurs comme les bulbuls, les fauvettes, les nectarinidés ou les tisserins de la famille des plocéidés. Ce sont la plupart du temps des insectivores, toutefois l'un d'entre eux, le bulbul à moustaches jaunes (Andropadus latirostris) est connu pour nourrir les oisillons presque exclusivement de fruits. Les œufs déposés peuvent présenter une couleur très différente : bleu, rose ou bleu pâle, souvent avec des taches brunes ou gris bleuâtre. Il n'imite pas forcément les œufs de ses hôtes et il mesure en moyenne 20 millimètres sur 15. Avant de déposer sa couvée, la femelle éjecte du nid l'œuf de l'hôte. L'incubation dure environ 13 jours. Quand il naît, le jeune coucou est nu, il a une peau jaune rosâtre qui s'assombrit avec l'âge. Sa mandibule supérieure est blanchâtre, sa bouche est orange. Il expulse systématiquement ses frères d'adoption ou les œufs de ses parents adoptifs lorsqu'il y en a. Le séjour au nid dure entre 18 et 20 jours. Après l'envol, le jeune usurpateur reste à la charge de sa famille d'adoption pendant encore deux semaines.
Le coucous foliotocol consomme principalement des insectes, en particulier des chenilles velues du genre « agathodes ». Il ingurgite également des larves de coléoptères, des sauterelles, des papillons et des termites. Quelques fruits, des œufs d'autres espèces et des escargots forment un appoint non négligeable. Le coucou foliotocol recherche son alimentation dans les feuillages denses. Il reste généralement à l'étage supérieur des arbres.
Le coucou foliotocol n'est pas une espèce menacée. Dans de nombreuses régions, il est assez commun. Dans certaines parties de l'Afrique Australe, il est même assez répandu.
L'ÉCHIDNÉ A NEZ COURT (Tachyglossus aculeatus) est un mammifère vivant pratiquement sur tout le continent australien (il n'est absent que dans quelques îles du nord ; c'est le mammifère autochtone qui a le plus vaste territoire en Australie et dans les régions côtières et montagneuses du sud-est de la Nouvelle-Guinée. C'est l'une des quatre espèces d'échidnés existant encore et le seul membre du genre Tachyglossus.
L’échidné à nez court mesure en moyenne 30 à 50 centimètres de long avec un museau de 7,5 cm et une queue de 9 cm pour un poids variant entre 2 et 6 kg.
Il est également connu pour son manteau de piquants, la possibilité de se rouler en boule pour échapper aux prédateurs et sa longue langue visqueuse qui lui permet d'attraper à grande vitesse les fourmis et les termites dont il se nourrit. Il n'est pas menacé d'extinction, mais les activités humaines telles que la chasse, la destruction de son habitat, l'introduction de nouveaux parasites et prédateurs, la circulation automobile ont sensiblement réduit sa population.
Bien que ressemblant au hérisson et au porc-épic, il n'est absolument pas apparenté avec eux.
Voir cette petite vidéo : https://youtu.be/ZCSz-cvHtzY
Commentaire de renaud (22/09/2015 18:54) :