Un petit bouton incrusté au-dessus d’une corolle chaude, humide et poilue qu’il suffirait de titiller pour que l’organisme qui l’entoure puisse démarrer.
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Certains utilisent leurs doigts, les plus intrépides leur nez ou leur langue, d’autres se contentent de le flatter, mais la plupart, n’ayant pas envie de se fatiguer, ne lui font que miroiter, des tas de promesses et cadeaux tout au long de l’année. Pensant qu’un simple bouton est assez stupide pour s’en contenter et que de lui-même, il va se mettre à mouiller.
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Seulement cette excroissance, dont il suffit d’enlever le EX pour finalement comprendre de quoi je parle, ne s’en laisse pas compter... pas de parole mais des actes, j’aime que l’on me frotte vigoureusement, cette langue trop molle ne me procure aucun ravissement, s’écrie ce bouton intransigeant.....
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Ce n’est pas parce que je suis la troisième lettre de l’alphabet qu’il faut me prendre pour la cinquième roue du carrosse, enfin, de la république ... j’aime qu’on ne nique, mais vos errements idéologique font que, trop souvent, vos doigts s’enfoncent dans la porte arrière, et cette matière que vous récolter.... empoisonne tout la société
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Voilà ce que dirait Madame la Croissance si elle pouvait parler ! .... ...................... Vos petits aller-retour m’irritent plus qu’ils ne m’excitent, vous me faite bailler devant tant d’hésitations... en avant, en arrière, mais bon sang, aller y carrément...
............................................ (et une moule qui baille, c’est bien pire qu’un enfant qui braille )
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Mon dieu que je n’aime pas ces flottements, cela me fait réagir avec trop de retardement... à peine excité, vous me faites déjà retomber et ce n’est pas avec cette capote syndiquée, que cela va s’améliorer !
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Ce n’est pas de promesses dont j’ai besoin, mais de conviction et de lois bien dures qui seules peuvent démarrer, cette fontaine mordorée, et permettre à toute la société, d’enfin en profiter. ......................... si vous croyez qu’il suffit de quelques vaines paroles et vagues promesses, pour que mon fluide ruisselle jusqu’à mes fesses, c’est dans l’œil, que ce doigt vous le fourrez, et ne procure aucun des bienfaits escomptés. ............................. Partenaire incontournable et indispensable, l’ENA ne vous a pas appris, où ce petit bouton nacré était caché
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Cela fait trois ans que vous me rechercher, il y a belle lurette que vos voisins m’ont trouvée, et si réellement vous voulez me faire plaisir, me voir gonflé et scintiller, commencez par vous déshabiller, enlevez moi ces décrets ridicules, ce corset qui m’étrangle et me serre, ce string voulant séparer mes deux hémisphères, vite que je prenne l’air et de toutes ces lois me défaire. ..................................................
Et Macron qui pousse, et Mélenchon qui tire, les modernes contre les archaïques, la liberté contre l’obscurité, la logique contre l’idéologie, le pragmatisme contre l’amateurisme, et ce pieux qui devait me faire ruisseler, d’un seul coup c’est immobilisé...
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Comme une femme, la France peut se laisser avoir par du baratin, mais ce n’est pas par un discours un peu vain, ni de quelques fleurs réunies en brins qui va satisfaire un clito. Il faut se lever beaucoup plus tôt et mettre beaucoup plus d’ardeur, prouver sa valeur et son coup de rein, trouver un climat d’affaire ou de cœur... serein.
.................................. Car ils sont bien les maîtres, croissance ou clitoris, les deux ont la même soif d’exigence, mais savent aussi récompenser, tous ceux qui ne cherchent pas à les dominer.
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Voilà comment l’amateurisme, de gens ne croyant qu’à leur propre catéchisme, n’étant ni préparé ni équipé, pour chevaucher cette naïade au corps de rêve, dont le nom est France, se retrouvèrent tous éjaculateurs précoces, ayant tout donné avant (l’élection-érection), et que cette rosée bienvenue, c’est répandu entre des fesses velues, voulant faire plaisir à trop de gens en même temps, pour finir par se perdre comme le ferait un incontinent !
Jean-Marie TRAPP
https://youtu.be/M6tX7OyP6fI