On sait que la quantité de viande rouge consommée est directement corrélée à la mortalité et aux maladies cardiovasculaires. Une ou deux fois par semaine suffisent largement dans un régime équilibré. Les protéines peuvent être apportées par le poisson, les viandes blanches, mais aussi les céréales, tout en gardant à l’esprit que les protéines acidifient notre organisme. Or, on sait que l’excès d’acidité est lié au diabète et au surpoids. Il faut tamponner cette acidité par un apport suffisant en aliments alcalins (légumes, fruits, riches en potassium par exemple). La cuisson haute température (poêle, grill, four, barbecue) non seulement détruit les nutriments (par exemple les acides gras omega3) mais elle produit aussi de nombreux carcinogènes (benzopyrènes par exemple). Donc optons pour des cuissons lentes à basse température ou à la vapeur.
la quantité d’aliments est un facteur important, que la restriction calorique, même faible, diminue le risque. La restriction calorique stimule les enzymes dites de la longévité, les sirtuines et diminue l’insuline, qui est une hormone de croissance. Le jeûne, de courte durée, possède également des effets bénéfiques.
le jeûne prolongé est de moins en moins indiqué avec l’âge, car il induit une fonte musculaire difficile à récupérer par la suite. L’exercice physique dans le contexte de restriction calorique en améliore les résultats. La qualité des aliments aussi est importante. Il est recommandé de réduire la quantité de polluants, qui se comportent majoritairement comme des hormones femelles, de privilégier le plus possible la consommation de produits frais, non conservés, et ayant gardés leur qualité nutritive (vitamines, nutriments moins oxydés).
La prévention des cancers par l’alimentation est une réalité, 90 % des cancers sont liés à l’épigénétique, c’est à dire, non pas à nos gènes, mais à l’expression de nos gènes